Les conventions : un monde onirique dont le retour fait mal.
Vous savez ce moment où vous vous dîtes que vous ne pouvez pas tomber plus bas dans votre fangirlisme? Et bien, vous avez tord.
Les conventions atteignent un niveau presque de fanatisme, si ce n'est de mort douce par transfusion de sourire des guest star. Bref! Imaginez-vous dans un monde à part. Nous allons commencer comme ça.
Je n'ai pas tendance à être fangirl, ni même à avoir l'idée de payer pour voir une personne, même si je l'admire. Ma radinerie légendaire a donc fortement été surprise lorsque j'ai craqué mon slip et pété le porte-monnaie. Pensez! Une petite étudiante boursière qui dépense une centaine d'euros pour une seule journée, c'est du jamais-vu. Jusqu'à la dernière seconde, je n'imaginais même pas assister à la convention, le deal était juste de prendre une photo, mais voilà, quand on atteint des sommets de schizophrénie élevée, on ne contrôle plus rien.
Je mets en parallèle les festivals comme la JapanExpo, Animasia, et autres où l'on rencontre avec facilité des artistes que l'on admire sauf que dans le cas présent, on se retrouve avec un petit comité avec qui vous avez une chose précise en commun, et une ambiance en huis-clos très particulière.
Revenons donc à ladite convention. Le 27 et 28 février 2016 se tenait à Toulouse la première convention non-officielle de la série The 100, organisée par la Royal Events. Tenue dans un petit hôtel, les invités sont logés sur place et nous offrent trois conférences d'une demie-heure, une série d'autographe (hors prix) et de photoshoot (hors prix). Bob Morley (Bellamy), Marie Avgeropoulos (Octavia) et Richard Harmon (Murphy) ont été présents et on ne pouvait espérer mieux.
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©zap2it |
Avant-propos.
Je vais tout d'abord vous exposer mes plaintes, comme ça, ça en sera fini et vous ne m'entendrez plus. Le prix (parce que, oui, c'est le premier bloquage lors d'un tel évènement) semble excessif malgré le fait d'être modeste par rapport aux conventions à Paris. Il ne comprend que les trois conférences, des jeux maladroitement amenés et un cluedo géant qui peut passer inaperçu. Tout le reste (les goodies, photoshoot, autographes, meeting, etc.) sont en extra et bien évidemment payants. C'est le cas dans toutes les conférences me direz-vous, mais j'en reste néanmoins surprise. L'avantage: on peut gagner des réductions, beaucoup de réductions non-cumulables. Et parfois, avec une chance de cocu, des extras. Bref, il faut le vouloir.
Après avoir fait ma française, venons-en à ce qui vous intéresse. L'excitation contenue des fans et le charisme naturel des acteurs ont rendu la rencontre très simple et facile. On part toujours avec l'idée fausse que ces stars que l'on regarde à travers l'écran ne nous sont pas accessibles et plus encore quand un océan à tendance à nous séparer d'elles. J'arrête de vous expliquer la vie et je commence à raconter la mienne.
Arrivée sur les genoux.
Avec Izzy, on a découvert l'existence de la convention une semaine plus tôt, de son côté, Julia l'a appris le lundi précédent. Donc, pour nous trois, ce fut une totale improvisation. Comme il n'y avait plus de billet en ligne, on s'est pointées les mains dans les poches, et comme je l'ai dit avant, on n'avait toujours pas prévu d'y aller.
Après un réveil douloureux à 5h du matin et deux heures de sommeil, après deux heures et demie et 300 km de route depuis Bordeaux, après avoir failli mourir sous les roues d'un camion (il a quand même joué à l'exorciste avec le rétroviseur), et après avoir subi le temps de m**de du sud-ouest, on arrive enfin devant l'hôtel. L'excitation gagnant chacun de nos membres engourdis, on pénètre l'antre accueillant la convention.
Décoiffées, on entre avec l'impatience d'un gamin de 6 ans la veille de Noël, avec le difficulté de garder la bouche fermée. J'ai été très surprise de voir une multitude de visages de 16 à 35 ans, majoritairement des femmes, mais aussi quelques hommes, qui s'est déplacée spécialement pour cette fameuse convention. Je n'étais donc pas la seule folle à me ruiner! N'ayant pas de petite enveloppe verte avec mes tickets et extras, je vais acheter avec Izzy nos billets d'entrée.
Ici commence la galère.
Le premier bureau n'est pas le bon, on nous redirige vers la boutique. A la boutique, on achète deux entrées et deux photoshoots, sauf qu'on ne nous donne pas les pass et tickets. Quand on les réclame, on nous renvoie au premier bureau, qui nous envoie à nouveau à la boutique. On récupère nos superbes pass "We are Grounders, Apocalypse".
On avait oublié notre sac, on a donc dù retourner à la voiture à deux minutes du début de la conférence. Sous la pluie battante, nous nous sommes surpassées et sommes revenues à temps.
On fait alors notre entrée dans la salle de conférence, se retrouve au dernier rang et rencontre Ju' qui nous demande de l'adopter. Avec notre grande générosité et bienveillance, on accepte.
...
Le grand moment arrive.
...
Le sang stagne dans mes veines.
...
La tension monte dans mon coeur.
...
L'excitation ambiante me rend nerveuse.
...
Devant ou derrière? Par où vont-ils passer?
...
Une musique me surprend et je rate un battement de coeur et à cet instant, ils entrent. Bob, Richard et Marie sont acclamés par les fans, et je ne sais pas si je dois crier ou m'évanouir. Alors, je danse. Une danse de joie que mon corps se ravie de faire.
C'est indéniable, je suis folle.
La rencontre.
C'est de la folie, les hormones fusent et les esprits bouillonnent. Le grand avantage de ma place tout au fond, c'est que je peux être debout sur ma chaise et avoir une vision panoramique sur la salle. Je vois, de loin, Bob, son sourire charmeur qui me fait craquer. Marie est encore plus jolie en vrai. Richard dégage une telle aura que je suis encore plus fan.
Daenaerys, l'animatrice/traductrice sur scène avec eux (ouais, y'en a qui ont de la chance), s'installe au fond de son fauteuil. Mes jambes tremblent et mon équilibre a quelques difficultés. Ju', à côté de moi, est flageolante et ses photos en deviennent floues. Izzy beug debout, comme un hibou dans la nuit (expression pourrie!), puis s'est confondue en prières et cris étouffés.
© AJI Team |
Une foule de questions, de hurlements de joie, de "je t'aime" beaucoup trop récurrents et surtout une Izzy au bord de la suffocation quand elle a pu poser sa question. "Dès la première conférence on me donne l'occasion de poser une question « comment vous êtes-vous immergés dans votre personnage lorsque vous avez eu le rôle ? ». Le grand « Oh Hi !!! » de Bob met aussitôt un sourire béat sur mon visage déjà en mode fangirl. Quand à sa réponse, elle ne me fait que l'aimer davantage (comme Bellamy, il est très famille)", me rapporte Izzy.
Ju' raconte une histoire assez semblable:
"J’ai demandé en anglais : « Quel serait le conseil personnel de chacun de vous à quelqu’un qui voudrait devenir acteur ? » puis j’ai demandé : « Pouvez vous me faire tous un mouvement de danse ? ». Honnêtement ils ont été géniaux et leurs conseils m’ont redonné de l’espoir pour s’accrocher dans la vie pour faire ce qu’on veut vraiment. Ce qui m’a le plus perturbée c’est que autant Marie et Richard regardé vers le fond en sachant que j’étais « vers là » (oui j’étais au dernier rang de la salle à ce moment là et ils s’adressaient plus à l’ensemble de la salle) autant Bob a su exactement où j’étais. Il m’a regardé pendant tout le long de sa réponse comme s’il répondait vraiment personnellement à ma question et c’était vraiment déstabilisant et étonnant. Dans quel état j’étais ? Proche de la syncope et de l’hyperventilation, croyez-moi. Et puis voir Richard faire sa fameuse danse était un des meilleurs moment !".
De mon côté, je n'ai pas eu la chance de poser ma question. D'une part, parce que j'en avais pas réellement. D'autre part, la seule qui m'intéressait, j'ai eu l'occasion de la poser en privé, mais nous y reviendrons.
Entract.
Sur une journée, nous avons eu la chance de les voir lors de trois conférences, mais aussi lors des autographes et des photoshoots. Je tiens à préciser que les autographes, contrairement à ce que l'on peut croire, furent le moment le plus intime que l'on ait eu avec notre star préférée lors de cette journée. C'est donc à la fin de la première conférence que l'on constate, Izzy et moi, que notre poisse continue. En effet, il a fallu que les organisatrices oublient de nous donner le ticket qui prouve que nous avions bien acheté nos photoshoots. Après maintes négociations, preuves, et dialogues acerbes, nous avons nos petits tickets! Merci Ju'! Sans toi, on aurait été dans la mierda.
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Entre chaque conférence, nous avons l'occasion de faire des petits jeux, gagner des réductions et avec chance, gagner de gros lots. Ce fut le cas de Ju'. Elle avait acheté un tour de roue et elle a gagné!
"N’étant pas de nature très chanceuse, je m’attendais pas à gagner…*roulement de tambours*… un photoshoot duo avec Bob & Richard. Oui tout à façon pour 4€ j’ai gagné un photoshoot à 70€. Je pense que les filles ont bien vu que j’ai failli défaillir à cause de l’émotion. Je n’en croyais pas mes yeux !", dit Ju'.
Quant à Izzy et moi, nous n'avons eu que des réduc'... beaucoup, beaucoup de réductions. On n'en a utilisé qu'une chacune: pour les autographes. Avec Bobby, évidemment.
Seule pendant cinq minutes.
Ju', première de nous trois à rencontrer l'une des vedettes en privé, nous confie:
"Le moment le plus intense pour moi a été quand j’ai pu voir Marie pour l’autographe. On s’est parlé pendant cinq bonnes minutes, elle était vraiment adorable avec moi. Je lui ai dis à quelle point j’aime son jeu d’actrice et que j’étais très heureuse qu’elle soit en France. Je lui ai également demandé : « Est-ce que je pourrais avoir un câlin ? » et elle m’a regardé avec un sourire : « Mais bien sûre que tu peux l’avoir ! » puis elle s’est levée, a fait le tour de la table pour me faire mon câlin. C’était tellement naturelle pour elle que ça m’a touché et je dois l’avouer quand elle m’a lâché après le câlin j’étais à deux doigts de pleurer et j’avais les larmes aux yeux. Moi ? Sentimentale ? Pas le moins du monde."
Izzy passe avant moi pour rencontrer Bob (évidemment, puisque ma chance fait que mon ticket absolument pas solide a décider de se barrer en couille au niveau de la partie détachable, et de ce fait, il fallait encore négocier, argumenter et dialoguer). Profitant d'un temps plus long grâce à moi, Izzy m'explique ensuite:
"J'ai le cœur coincé dans la gorge en passant la porte de la salle des dédicaces. Dès que nos regards se croisent et que je l'entends dire un « hello » enjoué, le rouge me monte aux joues.
C'est toujours intimidant de rencontrer une célébrité qui nous est chère mais tout de suite il me fait me sentir à l'aise. Rapidement, on se met à échanger sur des sujets aussi différents les uns que les autres (snowboard, tremblements de terre, son point de vue sur les sentiments de son personnage...)
On a peu de temps mais on voit qu'il fait en sorte d'établir une relation et un échange qui en valent la peine. Malheureusement l'autographe arrive à sa fin et avant de partir je glisse un rapide « tu n'as pas des fans que pour ton physique, tu es aussi un très bon acteur. ». Voir la joie sur son visage et entendre la reconnaissance dans son « oh thank you » finit d'emplir mon cœur de bonheur".
C'est enfin mon tour, j'en ai les mains moites et le cerveau fondu. Je passe la porte, contourne le paravent et le voit enfin, à un mètre de moi. Il nettoie la table au désinfectant et ne me regarde pas. Je dis faiblement "Hi". Il lève le visage et je perds mes moyens. Mes phrases sont à peine structurées et je tends mon carnet par panique.
Je lui demande s'il peut répondre aux trois petites questions écrites à côté du dessin de lui que j'avais vite fait (une heure plus tôt, dans le voiture, en angoissant quand je pensais que j'avais rien à dédicacer). Je confie donc que Bobby préfère les chiens aux chats, le rock au blues et Home and Away (parce qu'il a eu plus de temps pour développer le personnage) à Neighbours.
Après avoir lamentablement échoué à ma blague pré-faite (je voulais lui dire que je l'aimais plus parce qu'il aimait les chiens, mais c'est pas vraiment sorti comme ça - il n'empêche, il préfère les chiens!), quelques échanges quelconques (oui, j'ose dire que certains échanges avec Bobby n'ont pas d'importance), une signature qui me redonne du baume au cœur, des petits sourires interceptés, je lui ai enfin demandé: Can you sing a little bit Hit the Road Jack?
Je ne m'attendais pas à ce qu'il me chante quelque chose, mais je ne fus pas préparée à ce qui a suivi. Bob Morley, le grand timide, a tout de suite été gêné, et s'est caché sous son t-shirt, minaudant de petits "No, no, I can't" adorables. Il est bien resté recroquevillé sous son t-shirt blanc 10 bonnes secondes. Dix secondes où j'ai tourné sur moi-même, trop perturbée pour réagir, ou savoir quoi faire.
Nous nous quittons enfin après avoir essayé de lui que c'était pas grave. Un remerciement partagé, un dernier sourire.
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Une photo pour une éternité.
Ju', la petite chanceuse, a la chance de revoir Bobby à deux occasions, lors de son photoshoot perso avec lui, qui lui a remué le coeur, et au photoshoot duo Bob/Richard. Pour ce dernier, elle rapporte:
"Pour finir la journée en beauté je vais au photoshoot pour rejoindre Bob et Richard et que vois-je ? Bob et Richard avec deux caleçons par dessus le pantalon, celui de Richard était un caleçon Bob l’Eponge des plus sexy comme vous pouvez l’imaginer. Et chacun tenait une peluche, Yoshi pour Bob et Bob l’Éponge pour Richard. Bob et Bob l’Éponge ? Que de subtilité haha ! Donc je m’approche et je fixe Richard et avec un petit sourire je lui dis : « C’est moi la fille qui t’a fait danser avec sa question ! », tous les deux ont éclaté de rire et Richard m’a répondu : « Pour la peine je sourirai pas sur la photo ! » avec un petit sourire en coin. (Le pire est que ce perfide n’a vraiment pas souri sur la photo, il boude haha). Puis je me suis fais une petite folie (encore une fois on ne me juge pas, j’étais dans un état second pendant cette journée) j’ai demandé à Bob : « Est-ce que je peux te faire un bisou sur la joue ? » comme pour lui faire un au revoir vue que je venais pas le dimanche. Il m’a regardé tout timide, c’était mignon à voir, et il m’a dit avec un sourire que je pouvais. Quand je suis sortie de la salle les deux garçons m’ont crié en rigolant : « On se voit plus tard » (avec un ton ambigu), c’était un des moment les plus marrants de mon existence olalalala."
Une fois n'est pas coutume, Izzy est à nouveau devant moi pour voir Bobby.
"Heureusement, j'ai de nouveau l'occasion de revoir Bob Morley pour le photoshoot. Cet extra ne permet pas un aussi bon échange que lors des autographes mais c'est le moment pour moi de voir ses tâches de rousseur de près.
Le photographe nous demande si l'on veut faire des grimaces. Bob me regarde « qu'est-ce que tu veux faire ? », ma réponse « je ne sais pas, tu as une idée ? ». Pendant tout cet instant d'indécision nos regards ne se sont pas lâchés et mon cœur a raté un battement."
Quant à moi, parce qu'il ne faut tenter ma malchance, je demande à la meuf des tickets si avec mes deux tickets photoshoots, je peux en faire une avec Izzy et une autre seule. Elle me dit qu'il y a pas de problème, donc j'entre à la suite d'Izzy, toute contente, je me rajoute au couple. Bobby me rend un sourire colgate et je le prends dans mes bras (OMG comme il est musclé) et m'appuie contre lui pour la photo. Juste avant que le flash crépite, je lui pose mon chapeau sur la tête, ce qui le surprend, mais il se reprend à temps.
Alors que je me prépare pour ma seconde photo, la meuf nous arrête disant que je ne peux plus. Et j'essuie donc la pire honte de ma vie, surtout sous le regard désolé de Bobby, qui hausse les épaules, triste pour moi. Incrédule, j'arrive plus à comprendre ce qui m'arrive, et je le quitte, la frustration au cœur, sans comprendre ce qui m'arrive, sans mot dire.
L'humiliation subie me fait presque monter les larmes aux yeux et je renvoie toute ma haine contre la femme qui m'explique après coup: un ticket = une personne (elle aurait pu le préciser avant, la c*****). Je me remets difficilement de cette épreuve (oui, on devient un peu fou dans ces moments-là) et Izzy se met à se sentir coupable. Mais elle n'y peut rien, moi non plus. Mais j'ai quand même eu ma photo avec lui, c'est déjà pas mal.
Coup de coeur.
Après une journée aussi fabuleuse, il est important de noter quelques détails. Si au départ, nous étions venues principalement pour voir Bobby, la rencontre avec l'incroyable Marie qui, comme dirait Ju', "peut paraître réservée mais elle est vraiment adorable dès qu’on se retrouve avec elle et d’une gentillesse étonnante" et est "tout en muscles", a été aussi un agréable moment.
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Pourtant, c'est en la personne de Richard Harmon que mon coeur a flanché. Je suis l'une des rares personnes qui aime le personnage de Murphy depuis ses débuts (par exemple Ju' dit qu'elle n'est "pas particulièrement fan de son personnage Murphy et [elle] n’accordai[t] pas d’importance à l’acteur"), mais je ne m'attendais certainement pas à ce que Richard soit le mec le plus extraordinaire du monde. C'est une personne adorable, et surtout très patiente et attentionnée envers ses fans. Il ose danser, se ridiculiser, parler français pour le plaisir du fan. Il est avenant, et selon les dires, n'attend pas qu'on lui demande un câlin pour nous prendre dans ses bras. "C’est quelqu’un qui n’a pas peur du ridicule, qui est très proches des fans (en jouant le clown de services entre autres). Enfin il pourrait être l’ami de tout le monde avec son humour et sa folie sans nom", pour reprendre les mots de Ju'. Et PUTAIN, il est fan de Nicholson ! Bref, je ne suis absolument pas déçue que Richard Harmon ait remplacé à la dernière minute Lindsey Morgan (Raven), parce que sans ça, je n'aurais jamais vu à quel point ce mec est génial.
Aller, j'insiste encore un peu: RICHARD IS AMAZING!
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Robert, Bobby, Bob !
Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, comme j'ai bien insisté sur ce point, et comme on a déjà parlé pas mal de lui, on va continuer sur cette voie.
Tout le monde a eu son petit crush sur Bobby à un moment ou à un autre, et c'est aussi l'un des éléments qui nous réunis le plus Ju', Izzy et moi. Même si nous sommes des grandes fans de la série, pour nous inciter à venir à cette convention il fallait le petit truc en plus. C'était donc Bob Morley qui nous a amenées ici.
Il est important de préciser que même si nous avions viré au fangirlisme, nous restions tout à fait consciente qu'un beau visage ne fait pas tout. Bob Morley reste un acteur spectaculaire, qui a su progresser et évoluer au fil de sa carrière, et particulièrement dans The 100. Le personnage de Bellamy ne serait rien sans son jeu d'acteur exemplaire et fascinant. Un personnage aussi complexe révèle des capacités qui ne peuvent être inventées, et c'est pour cela que je tiens - que nous tenons - à féliciter Bob de son talent. Il en est de même pour Richard et Marie. Et je remets aussi l'Oscar du meilleur acteur pour les scènes de torture à Richard Harmon, qui a su éveiller en nous la douleur et l'horreur. BREF! Je m'égare.
Rencontrer son idole amène toujours à le revoir différemment et il faut donc faire attention à ses attentes. Après notre journée, Ju' parle de lui comme "quelqu’un qui semble très timide à des moments, qui sourit tout le temps et qui est vraiment une belle personne autant physiquement que dans sa personnalité". Izzy ajoute qu' "aujourd'hui [elle] peu[t] confirmer que cet homme est magnifique, aussi bien extérieurement qu'intérieurement". Et je suis entièrement de leur avis. C'est un homme gentil, tendre et très timide. On sent qu'il entretient une complicité avec les acteurs et particulièrement avec Richard. ( #Richobby - et me sortez pas #Bobard, parce que c'est nul...).
Je suis encore plus fan aujourd'hui qu'hier, et pour cause.
Tout a une fin.
Parce qu'il faut en arriver à la fin, et c'est bien triste, je dois dire que dire au revoir à Bob, Richard et Marie fut douloureux. C'est étrange à dire, étrange à penser, mais c'est une sensation très... singulière. On a noué un lien avec eux, et même s'ils n'en auront qu'un vague souvenir (et certainement aucun de nous), ce fut pour nous l'expérience d'une vie. Et à jamais mémorable.
J'avais tendance à critiquer les gens qui s'extasiaient devant leur star préférée alors même que dans ma tête je me répétais "C'est bon, elle est cool, pas la peine d'en faire un fromage", mais à présent je comprends. Avec difficulté, j'accepte que je fais partie de ces personnes. Celles qui font un fromage. Après tout, ces stars sont là pour nous vendre du rêve, pour nous offrir du bonheur. A leur échelle, elles possèdent un grand pouvoir, donc une grande responsabilité. Elles ont nos cœurs et y prennent soin.
Je conclurais donc en disant: ne jugez pas, vous-même, vous pouvez vous retrouver dans notre situation. Acceptez les joies, peu importe d'où elles viennent.
Alex', AJI Team
Bonjour à toutes,
RépondreSupprimerEn me mettant à la recherche des personnes qui ont pu aller à cette convention, je suis tombée sur votre Blog. En lisant votre article je n'ai pu m'empêcher de me dire "Mais pouuuurrrquuuoi je n'y suis pas allée T_T"
En tout cas je trouve ça très bien écris, ça me donne l'eau à la bouche :P
Un très grand bravo, en espérant revoir d'autres articles de convention ;)
PS: Vive Richard!!!! :P
Merci pour ce gentil commentaire. C'était vraiment une expérience extraordinaire et je te souhaite de vivre ça un jour.
SupprimerEn te souhaitant une bienvenue sur la communauté Watch, Relax & Enjoy ;)
Alex', AJI Team.
Ps: Richard forever!