11.22.63, la série 2016 qui envoie du lourd.
On ne va pas y aller par quatre chemins, voici les 10 bonnes raisons d'aimer 11.22.63.
1. Un casting de fou
James Franco (Freaks and Geeks, 127 heures, Spider-Man) est sans contexte un de mes acteurs chouchous. Ce mec a un grain de folie et un sourire charmeur. Même s'il restera éternellement dans ma tête le meilleur ami de Spider-Man, il a beaucoup de talent et son nom en tête d'affiche vaut tous les Pitt, Cruise ou DiCaprio.
S'ensuit de nombreux acteurs très talentueux qu'on reconnaît ou qu'on découvre, et ce n'est pas une déception : Chris Cooper (American Beauty, Truman Capote), Cherry Jones (24 heures chrono, Happy New Year), Sarah Gordon (Cosmopolis, A dangerous Method), Lucy Fry (Mako Mermaids, Lighting Point, Vampire Academy), George MacKay (Peter Pan, Pride), Leon Rippy (La Couleur Pourpre, Deadwood, Under The Dome), T.R. Knight (Grey's Anatomy, 42), Josh Duhamel (Las Vegas, Transformers, Battle Creek).
S'ensuit de nombreux acteurs très talentueux qu'on reconnaît ou qu'on découvre, et ce n'est pas une déception : Chris Cooper (American Beauty, Truman Capote), Cherry Jones (24 heures chrono, Happy New Year), Sarah Gordon (Cosmopolis, A dangerous Method), Lucy Fry (Mako Mermaids, Lighting Point, Vampire Academy), George MacKay (Peter Pan, Pride), Leon Rippy (La Couleur Pourpre, Deadwood, Under The Dome), T.R. Knight (Grey's Anatomy, 42), Josh Duhamel (Las Vegas, Transformers, Battle Creek).
2. D'après un livre de Stephen King
Adapté du livre éponyme datant de 2011, le plus impressionant reste de savoir tout le travail qui a été engendré. King travaille sur le projet depuis 1973. Mais le sujet encore sensible à l'époque, King a donc passé des dizaines d'années à se documenter sur l'attentat, sur les théories du complot, sur des rapports officiels, mais aussi à s'informer sur les lieux.
Son édition tardive lui a permis d'établir de nombreux liens avec d'autres de ses livres. Cependant, l'adaptation, comme toujours, s'est permise des différences : des personnages, des dates... Mais l'idée générale reste là.
Sous les conseils de son fils, il a écrit une fin alternative.
Son édition tardive lui a permis d'établir de nombreux liens avec d'autres de ses livres. Cependant, l'adaptation, comme toujours, s'est permise des différences : des personnages, des dates... Mais l'idée générale reste là.
Sous les conseils de son fils, il a écrit une fin alternative.
3. Un créateur génial
Kevin Macdonald (La Mort suspendue, Le Dernier Roi d'Ecosse, Jeux de pouvoir) - créateur : cet homme qui a fait de grands films s'amuse aujourd'hui sur le petit écran, mais il n'est pas seul. Il est accompagné par J.J. Abrahms (Alias, Fringe, Lost, Super 8) - producteur, dont le nom n'est plus à faire. Tous deux - et quelques autres - réussissent à faire le pari de poser leurs pattes sur une oeuvre et un contexte historique délicats.
Pourtant, leur noms sur l'affiche n'apportent que du positif, et aussi, même s'ils sont pris au tournant, sont une marque de confiance.
4. Une histoire historique - JFK
L'histoire principale se passe dans les années 60. J.F.K. n'est pas encore président, et L.H.Oswald revient à peine d'U.R.S.S. avec sa femme et sa fille. Tout un décor avec un contexte socio-politique s'installe. Le plus flagrant reste les questions politiques soulevées, opposant le capitalisme au communisme, mais aussi démocrates (dont fait parti Kennedy) et républicains. Si l'intrigue principale repose dessus, ainsi que sur les services secrets américains, on découvre aussi un monde moins indulgent envers certains questions sociales comme les divorces, la sexualité, le racisme, etc.
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5. Un mélange de genre
Même si, comme pour Outlander, le mélange de genre n'est pas apparent, puisque l'un surpasse les autres, il n'en reste pas que la série concocte différents styles: de la science-fiction/fantastique avec le voyage temporel, de l'historique comme on a vu précédemment, du roman noir puisque c'est l'époque et que il n'y a pas de tension sans drame avec de l'enquête qui est le fil conducteur de toute l'histoire parce que ce que le héros cherche à découvrir c'est : qui a tué J.F.K.?
6. Une belle histoire d'amour (risque de SPOILER)
Propulsé dans une époque inconnue, Jake, le héros, doit réapprendre à vivre et à s'adapter. Il se crée une nouvelle identité, se fait de l'argent avec des paris et rencontre des gens avec qui il sympathise. Parmi eux, Sadie.
Parce qu'il faut une raison pour un homme de vivre, il lui faut un but, Jake l'a trouvé en la personne de Sadie. Il tombe amoureux d'elle, malgré les obstacles, malgré son but initial qui ne lui suffit plus et on apprend qu'il est prêt à tout pour elle, même à ne plus changer le futur.
C'est à la fin de la série qu'on comprend qu'ils étaient fait pour se rencontrer. Et le final conclut cette belle histoire d'amour, sur leur chanson.
Parce qu'il faut une raison pour un homme de vivre, il lui faut un but, Jake l'a trouvé en la personne de Sadie. Il tombe amoureux d'elle, malgré les obstacles, malgré son but initial qui ne lui suffit plus et on apprend qu'il est prêt à tout pour elle, même à ne plus changer le futur.
C'est à la fin de la série qu'on comprend qu'ils étaient fait pour se rencontrer. Et le final conclut cette belle histoire d'amour, sur leur chanson.
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© syfantasy |
7. Un second rôle époustouflant
Leon Rippy incarne Harry Dunning, le concierge de l'école Lisbon Falls où travaille Jake. C'est la première voix qu'on entend en commençant la série. On l'entend raconter une histoire brise-coeur et terrifiante. J'applaudis le talent de l'acteur qui m'a fortement impressionnée. S'il ne fait que deux apparitions : au tout début, et à la fin; j'ai tout de même été touché par l'interprétation de l'acteur qui a su donner de la profondeur au personnage, et le rendre touchant. Il mérite grandement un point à lui tout seul, parce qu'il est rare de voir des comédiens qui vous assaillent le coeur de cette façon.
8. Que 8 épisodes
Parce que les séries, c'est long! Oui, d'une longueur parfois étouffante, chronophage, et on n'a pas toujours le temps. On se dit que regarder un film, c'est plus simple, mais je reste sur mes convictions qu'une série offre de grands et de nombreux avantages dans l'exploitation d'une histoire, sur la psychologie des personnages et sur les intrigues.
Ici, tout est exploité avec rythme, et on ne tarde pas à tout découvrir.
Plus besoin de cinq saisons pour découvrir ce qu'on cherche à savoir. Et bien évidemment, on clôture le final sur une belle fin. On n'a pas besoin de plus.
Ici, tout est exploité avec rythme, et on ne tarde pas à tout découvrir.
Plus besoin de cinq saisons pour découvrir ce qu'on cherche à savoir. Et bien évidemment, on clôture le final sur une belle fin. On n'a pas besoin de plus.
9. Une musique et un générique excellents
Pour moi, une série a une véritable identité quand elle possède un générique. Mais une bonne série mérite un bon générique, et ici, c'est le cas. La musique des années 60 était obligé, que dis-je? indispensable, mais ce générique est tout autant parfait, puisqu'il décline avec perfection l'identité de la série.
Une musique qui inspire le mystère sur une toile douce de notes étherées. Les images de fil rouge qui relient des photos, des articles de journaux ou des souvenirs ensemble, comme une enquête, décrivent à merveille l'ambiance de la série.
Une musique qui inspire le mystère sur une toile douce de notes étherées. Les images de fil rouge qui relient des photos, des articles de journaux ou des souvenirs ensemble, comme une enquête, décrivent à merveille l'ambiance de la série.
10. Parce que le passé joue un rôle
Un personnage qu'on ne saurait oublier tant il est important. Le passé ici n'est pas simplement un décor ou une période, ici, il enfile le costume d'acteur et monte sur scène. Personnifié à sa plus simple fonction, le passé est un emmerdeur qui refuse le changement. Prêt à tout pour empêcher notre héro d'en savoir plus ou de s'approcher trop près de la vérité, il fait ce qu'il faut pour reculer les assauts de Jake.
Mais il n'est pas seul, il s'accompagne d'un étrange personnage qui semble suivre Jake peu importe où il va, et qui endosse le rôle de soldat à la garde du passé.
Le passé augmente les enjeux, et ce n'est que meilleur pour nous.
Mais il n'est pas seul, il s'accompagne d'un étrange personnage qui semble suivre Jake peu importe où il va, et qui endosse le rôle de soldat à la garde du passé.
Le passé augmente les enjeux, et ce n'est que meilleur pour nous.
Alex', AJI Team.
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