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Sujet du Monde #1 - La Femme

Parce que c'est un sujet d'actualité sur lequel il y a toujours quelque chose à dire.

     Après avoir vu une série ou une scène dénonçant les conditions de vie des femmes, on a toujours envie de pousser un coup de gueule, de mettre les points sur les i et les barres sur les t. Bref, vous l'aurez compris, pour notre premier sujet d'actualité présenté aux travers des séries, nous avons choisi d'aborder le thème de la Femme.

     Remettons en contexte : sans crier au féminisme, après tout, nous le sommes et sommes aussi des femmes, il est important de se rappeler que la société a longtemps mis un des sexes de côté au profit de l'autre. Sans surprise, on rappelle que la femme a le droit de vote, en France, depuis 1944, soit il y a 77 ans, à peine le temps d'une vie. On asserte que la série télévisée existe depuis 1951 (donc, 7 ans à peine après) avec la sitcom I love Lucy. De façon légitime, on peut penser que la place de la femme, tant dans la vie réelle qu'à l'écran, serait considérée sur un pied d'égalité avec les hommes, pourtant ce n'est pas le cas.
     Nous n'allons pas engager un débat comparatif entre les hommes et les femmes, là n'est pas le sujet. Nous allons plutôt voir comment la femme seule est vue par le petit écran et qu'est-ce que cela reflète de notre propre image du monde.

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Les femmes dans le travail

      Dans un contexte historique, nous rappelons que les femmes ont acquis certains droits ce dernier siècle ¹ : le droit de vote (1944) évidemment, mais aussi le droit à l'éducation (1882) identique aux garçons (1924), de travailler et une "égalité" dans les notions de salaire (1945). Malheureusement, nous sommes encore à une époque dans laquelle, malgré ces droits, ils ne peuvent être utilisés librement, l'exemple le plus évoquant reste que la femme ne peut travailler sans le consentement de son mari (il faudra attendre 1965 pour ça).
     I Love Lucy (1951)², sitcom des années 50, qui a subjugué son public par un humour rafraîchissant autour d'une femme et de son époux, n'échappe pas au dictât patriarcal : son héroïne est naïve et quelque peu soumise. Cependant, on remarque une volonté de ce personnage de ne pas se contenter de sa position de femme au foyer, aspirant à de plus grandes ambitions. Les épisodes racontent les déboires de cette femme qui tente de s'émanciper sans jamais vraiment arriver à ses fins (là encore, le problème vient surtout de l'image peu glorieuse du personnage), et à but comique, on reste dans ce cercle vicieux. On retient toutefois une volonté d'autonomie et un refus de la caste sociale dans laquelle Lucy est ancrée : on voit alors un miroir des désirs des femmes au foyer mariées de cette époque. Éprise d'une rébellion contre l'image domestique de la femme, la série a servi d’exutoire à de nombreuses femmes mal dans leur peau avant que le mouvement féministe n'arrive dans les années 1960.
     Si la série n'est pas à proprement féministe³ (au contraire, elle peut parfois être dégradante quant à l'image de la femme contemporaine, et très patriarcale), elle a permis un énorme pas en avant dans l'évolution du personnage féminin⁴ qui ne se contente pas d'être une simple ménagère.

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    Mais alors si la femme n'est pas qu'une simple ménagère, comment peut-elle réussir à s'émanciper ? Las Chicas del Cable (2017) nous donne une réponse. Dans cette série, nous suivons 4 femmes travaillant pour la compagnie téléphonique dans une Espagne à la fin des années 20. Si ces personnages font face à diverses difficultés et des histoires tirées de thrillers dignes d'Harlan Coben, nous allons nous concentrer ici sur le thème de la femme au travail. 
     Car en effet c'est au travers de leur métier que ces femmes vont réussir à s'émanciper, à mener la vie qu'elles souhaitent mener. Grâce au travail d'opératrice téléphonique, Marga a pu échapper à sa campagne, elle a pu grandir et mûrir, elle n'est plus la petite Marga timide et peureuse que nous rencontrons au début de la série. Grâce au travail, Angeles a pu quitter son mari violent et continuer à subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille. Grâce au travail, Carlota a pu mener la vie qu'elle souhaitait et aimer qui elle voulait car son métier lui a permis d'échapper à l'emprise de son père autoritaire. Grâce à son travail, Lidia a pu s'élever socialement alors qu'elle était arrivée à Madrid sans famille et sans argent.
     Il est important de noter que ces jeunes femmes évoluent au sein de la CTNE (Compañía Telefónica Nacional de España) à Madrid, lieu d'évolution et d'innovation à l'époque des années 20. Historiquement, cette compagnie a permis à de nombreuses femmes d'acquérir une certaine liberté .


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      Faisons maintenant un saut dans le temps avec la dernière série d'Amy Shermann-Palladino, The Marvelous Mrs Maisel (2017). Elle nous parle d'une jeune femme pleine d'assurance vivant à la fin des années 50. L'héroïne a tout de la bonne ménagère: épouse et mère de deux enfants, elle soutient moralement son mari dans sa lubie du stand-up, entretient son appartement huppé, éduque ses enfants et fait attention à son apparence. Malheureusement, cela ne suffit pas à son mari, qui avoue l'avoir trompé et la quitte sans préavis. Midge Maisel se délaisse dans l'alcool et retourne dans le bar de stand-up de son mari. Elle offre une performance d'improvisation qui marque les esprits.
     Midge est un réel symbole d'indépendance. Jusqu'au fâcheux jour de sa séparation, elle dépendait financièrement de son mari, mais aussi de l'avis des autres, pourtant, elle ne se laisse pas abattre et prend position pour défendre ses intérêts. Bien plus important, elle décide aussi de refuser l'aide financière de ses parents, des juifs bourgeois, pour décider elle-même de son avenir. Elle trouve ainsi un job alimentaire dans une galerie commerciale et fait prospérer sa passion pour la comédie lors de spectacles et de réceptions. On nous offre un personnage au caractère fort, une mère célibataire qui travaille mais aussi, qui défend la cause des femmes qui sont tout aussi capables que les hommes de faire de la comédie, que ce n'est pas un milieu réservé au cercle masculin. De plus, Midge est soutenue par une autre femme, Susie, ce qui montre un vrai acte solidaire féminin.
     La série a reçue deux Golden Globes en 2018, ce qui confirme la nécessité pour le public d'aujourd'hui d'avoir des séries traitant de tels sujets. On retient aussi que cette série est inspirée de l'émergence du stand-up féminin des années 50 ¹.

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     Pour ce qui est des années 50, on retient, en plus de I Love Lucy et The Marvelous Mrs Maisel, l'incroyable série allemande Ku'Damm 56 (2017), comme quoi 2017 a tenu à parler du sujet.  Ici, on retrouve une mère de famille avec ses trois filles adultes, dont les valeurs vont souvent à l'opposé de sa cadette. Instituant des valeurs conservatrices, l'émergence du rock'n'roll ne fait pas bon ménage avec son école de danse de salon. Parmi les trois filles, on retrouve une épouse, une infirmière et une étudiante renvoyée de son pensionnat. Trois personnalités diamétralement opposées qui composent la diversité féminine de la série. On admire tout de même cette mère autoritaire qui sait gérer son business seule, tout en ayant élevé ses filles. Si les vrais intérêts de réflexion de la série ne reposent pas seulement sur ces points, on s'exalte devant ces femmes fortes et indépendantes, particulièrement pour l'époque, qui sont prêtes à tout pour survivre. La suite, Ku'Damm 59 (2019), exploite davantage cette volonté d'indépendance de la femme.

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     D'un tout autre côté, Devious Maids (2013) reprend ces bases : ici la femme travaille, mais elle a un job dit "féminin"⁵ ce qui peut évoquer un fort retour en arrière. La stigmatisation de l'emploi de "ménagère" comme typiquement pour les femmes est davantage accentué lorsque dans la série on évoque un homme dans cette situation comme "anormale". Si la série vise à critiquer cette image patriarcale, elle a cependant fait davantage polémique à cause de l'image de femme ménagère latina⁶. On retient aussi que ces jobs sont souvent vus comme dégradants ou ne nécessitent pas de réelles compétences⁷. Par exemple, le personnage de Marisol Suarez se sent longtemps supérieure à ces femmes, car elle pense avoir plus d'ambitions qu'elles. Pourtant, on découvre des femmes assez ordinaires qui rêvent de devenir chanteuse ou chef-cuisinière et travaille le temps d'atteindre leur rêves, ou tout simplement qui travaillent afin d'entretenir leur famille et être indépendantes.

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     L'indépendance est un point central chez les femmes désirant travailler, comme on peut le  retrouver dans la très culte Gilmore Girls (2000), série de Amy Shermann-Palladino (qui a aussi créé The Marvelous Mrs Maisel). La série parle d'une mère célibataire, Lorelai, qui a eu une fille quand elle était adolescente, et l'élève seule depuis. Sa fille, Rory, à présent adolescente aussi, décide d'entrer dans un prestigieux lycée afin de pouvoir intégrer par la suite une Université de la Ivy League. Lorelai travaille depuis ses 16 ans pour subvenir aux besoins de sa fille et aux siens, et représente la persévérance, le dur labeur et l'acharnement. 
     Lorelai est l'icône même de la femme indépendante qui doit son succès à elle-seule. Plus tard dans la série, elle deviendra même gérante de sa propre entreprise, montrant qu'avec des efforts conséquents, on peut cumuler la vie de mère de famille et réussite professionnelle. Le point important à retenir est que Lorelai est une mère célibataire dont le travail est la seule source de revenu pour leur subsistance : on ne lui laisse à aucun moment le choix de travailler ou non.

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       Marc Cherry (le créateur de Devious Maids) a aussi abordé le sujet de la mère de famille mais à laquelle s'offrent cette fois deux possibilités. Pour beaucoup le job de mère est le travail le plus important au monde mais il ne constitue pas toujours un tout, certaines femmes ont besoin d'autre chose.
     Felicity Huffman, l'actrice incarnant Lynette dans Desperate Housewives (2004), se sentait terriblement coupable à l'époque d'aller travailler alors qu'elle avait deux enfants. Dans une interview elle parle d'une étude montrant que près de 90% des mères se sentent coupables de retourner au travail alors que les pères ne s'en préoccupent pas. C'est pourquoi, pour elle, il était important d'incarner fidèlement ce que beaucoup de mères vivent quotidiennement et c'est donc ce dont nous allons parler ici avec son personnage.
     Pour certains, le personnage de Lynette est rafraîchissant car elle apporte une nouvelle image de la femme sur petit écran. Nous ne sommes plus dans une image stéréotypée ou créée pour plaire au public masculin hétéro. Non, nous avons ici une femme qui regrette de ne pas pouvoir exploiter tout son potentiel en tant que business woman, qui estime que ses talents sont gâchés en restant à la maison et en étant mère au foyer. Mais ceci ne l'empêche pas d'aimer ses enfants, au contraire elle se sent coupable. Coupable, au début de la série, d'être une mauvaise mère, toujours à la ramasse, qui n'arrive pas à tout faire à la maison et pour sa famille. Puis plus tard, coupable de retourner au travail alors qu'elle a des enfants à la maison. Felicity Huffman parle de son personnage et de beaucoup de mères ainsi :

Drowning in the guilt of motherhood : guilty at work, drowning at home
(Se noyant dans la culpabilité de la maternité : coupable au travail et se noyant à la maison)

     Ensuite, c'est avec Lynette que nous découvrons une autre option à ce qui était jusqu'à présent une solution binaire travail/maternité. Cette dichotomie est d'ailleurs brillamment illustrée par une scène au supermarché. Lynette y croise une ancienne collègue et lui indique qu'elle est aujourd'hui mère au foyer. La collègue estime alors que c'est une merveilleuse nouvelle et ceci confronte Lynette à un dilemme. D'un côté elle meurt d'envie d'exprimer ce qu'elle a sur la cœur, qu'elle regrette profondément sa décision et qu'elle vit un enfer... Mais d'un autre côté, elle a peur du jugement, peur d'être vue comme une mauvaise mère. Elle finit donc par mentir pour éviter le regard négatif de la société.
     A propos de la dynamique homme/femme, c'est au travers de la relation entre Lynette et Tom que les rôles, si bien définis jusqu'à présent, sont chamboulés. En effet, lorsque Lynette devient la chef de son mari, celui-ci estime alors avoir besoin de plus d'autorité à la maison, maison qui était avant un lieu où les mères avaient davantage de pouvoir. Par la suite, ce renversement ira jusqu'à Tom devenant père au foyer. Cependant celui-ci le vit toujours comme une "émasculation", mettant en avant qu'une femme au foyer se doit d'être épanouie vu que c'est sa véritable nature mais qu'un homme se doit de travailler car c'est sa véritable vocation. ¹¹

©serieaddict

     Comme on a pu le voir, les femmes ont dû se battre pour revendiquer leur indépendance, mais il existe toujours une lutte dans les métiers dits "masculins" (on insiste pour rappeler que les métiers n'ont pas de genre, c'est juste un fait sociétal) où les femmes doivent toujours démontrer leurs compétences et qu'elles ont effectivement leur place dans ces milieux.

     A propos du sport professionnel, faisons un tour du côté des USA où certains sports sont considérés comme "masculins" (notamment le football américain et le baseball, les deux sports les plus populaires du pays). Pitch (2016) nous raconte l'histoire de Ginny Baker qui devient la première femme à jouer en MLB (ligue majeure de baseball, l'équivalent un peu de notre Ligue 1 de foot à nous). La série espérait pouvoir renverser la situation des femmes dans le sport professionnel¹² mais elle a été annulée au bout d'une saison malgré des critiques favorables et une audience plus que raisonnable. A croire que la chaîne Fox n'était pas prête pour ce genre de programme... Bref, portons plutôt notre attention sur le personnage de Ginny Baker (interprétée par Kylie Bunbury) et de ce qu'elle représente. Le fait que notre personnage principal réussisse à intégrer la MLB est déjà un exploit en soi, elle a réussi à briser le plafond de verre ! Mais ses efforts et sa bataille ne peuvent malheureusement pas s'arrêter là. Elle doit faire face à un monde 100% masculin, entre certains co-équipiers méfiants quant à ses capacités et un staff qui ne l'utilise que pour son image qui vend bien les places de match.
     Ainsi, Ginny représente la persévérance, le dur travail et la confiance en soi nécessaire pour tenter de briser les barrières mises en place depuis si longtemps dans le monde du sport professionnel. C'est un personnage qui existe pour enrayer les stéréotypes de genre du milieu. Des stéréotypes qui ont longtemps interdit aux femmes de participer aux JO car la pratique sportive était alors jugée "inintéressante, inesthétique [...] incorrecte" par notre cher Pierre de Coubertin.... Oui oui, celui à qui on doit "l'important c'est de participer"... Comme quoi, il n'était pas si sympathique que ça le Pierrot... Pour lui encore "aux JO, le rôle des femmes devrait surtout être, comme aux anciens tournois, de couronner les vainqueurs". Les femmes participent pour la première fois aux JO en 1928 dans les épreuves d'athlétisme. A cette occasion, l'épreuve du 800 mètre se verra noyée sous la critique selon laquelle la constitution (donc la biologie) féminine ne leur permet pas de courir une telle distance. Cela nous paraît absurde aujourd'hui et pourtant certains arguments utilisés aujourd'hui pour maintenir les femmes éloignées du sport professionnel se basent encore sur des facteurs "biologiques". ¹³¹
     Or ces arguments ne sont pas toujours fondés et si notre Ginny Baker nous le prouve, elle reste fictive. Mais son personnage fait écho à une autre Baker, une vraie cette fois-ci : Chelsea Baker. Retour à la réalité avec une jeune adolescente qui semblait impressionner au lycée, au point de voyager jusqu'au Japon pour des compétitions et d'être invitée à jouer pour l'équipe féminine des USA. Pourtant Chelsea n'a jamais eu d'offres d'universités et encore moins de la MLB pour jouer pour eux. La jeune fille finit par mettre de côté le baseball, un sport pour lequel elle était aussi douée que les garçons de son âge, afin de se concentrer sur ses études supérieures. ¹¹

©senscritique



     Dans une situation similaire, nous retrouvons la série Valor (2017) qui présente en personnage principal une femme pilote dans l'armée américaine. Parmi les milieux les plus masculinisés, l'armée de l'air est pourtant l'armée qui accueille plus de femmes que les autres corps de métiers (Armée de Terre, Navy et Marine). Nora Madani (interprétée par Christina Ochoa, Blood Drive) est une brillante pilote d'hélicoptère et évolue dans ce milieu où la toxicité masculine est omniprésente. La série montre les difficultés d'être une femme dans un milieu considérablement rempli d'hommes, où la montée en grade est bien plus difficile quand on a un vagin qu'un pénis. Malheureusement, la série n'a pas eu le public suffisant et a été annulée après une saison. Encore une fois, comme avec Pitch, une série centrée sur une femme dans un milieu d'hommes, qui montre les inégalités entre les sexes, ce sujet reste sensible pour le public américain. La série reste très méconnue et peu d'articles parlent d'elle, à notre grand dam. ¹¹

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      On va parler de femmes et pas n'importe lesquelles, des femmes qui ont du pouvoir et je dirais même des super pouvoirs (okay j'arrête). En effet, je vous parle ici d'Olivia Pope de Scandal (2012), d'Annalise Keating de How to Get Away with Murder (2014) et de Meredith Grey de Grey's Anatomy (2005). 
      Scandal nous fait découvrir le monde de la politique avec ses travers et à travers Olivia Pope, une experte en relations publiques. Quand il s'agit de résoudre un problème ou d'étouffer un scandale (d'où le nom de la série, vous l'aurez compris...), c'est à elle que les personnalités politiques font appel. 
     A propos de How to Get Away with Murder, nous suivons Annalise Keating, une professeur et avocat de renom, et un groupe d'étudiants qu'elle va aider à cacher un meurtre qu'ils ont commis. Ici nous baignons dont plutôt dans le monde de la loi et de la plus ou moins justice.
     On ne fait plus découvrir la très cultissime série médicale Grey's Anatomy avec ses 16 saisons à son actif. On suit Meredith Grey et ses camarades depuis leur internat en chirurgie dans déboires amoureux et leur cas médicaux complexes. La série lutte depuis plus de 15 ans pour de nombreux enjeux sociétés tels que les fusillades, la perte, le racisme, etc. Tout cela en mettant en jeu des personnages féminins forts et battantes, comme Meredith, mais aussi l'ambitieuse Christina, la téméraire Miranda ou encore la douce Lexie.

    Toutes les trois sont issues de l'imagination de la merveilleuse Shonda Rhimes, ce génie féministe qui n'hésite pas à mettre des femmes indépendantes, fortes, de couleurs au pouvoir dans ses productions. Que ça soit :
- Meredith mère de trois enfants, veuve et docteur brillante
- Olivia qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, as de la politique et des jeux derrière celle-ci et qui entretien une relation tumultueuse avec le président des États-Unis 
ou encore:
- Annalise, incroyable avocate, professeur de droit à ses heures perdues, veuve, qui a perdu un enfant mais reste quand même une des femmes les plus fortes que j'ai eu la chance de voir sur un écran

Shonda n'a pas peur de nous montrer que malgré notre "statut" de femme, on a du pouvoir, on peut s'en servir, on a des droits et notre société est en plein progrès vers une voie plus "égalitaire". 


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     Toutes ces séries mettent en vedettes des femmes uniques qui ont le même combat : être l'égale de l'homme peu importe le milieu dans le monde du travail. On peut retrouver pleins de séries qui vont aborder le sujet de la femme et du travail, parmi elles : Girl Boss (2017), GLOW (2017), The Good Wife (2009), She's gotta have it (2017), WorkinGirls (2012), The Bold Type (2017), Sex & the City (1998), Ally McBeal (1997), Mad Men (2010), Younger (2015), et teeeeeeeeeeeellement d'autres qu'ils seraient long d'en faire une liste exhaustive. Chaque jour est un combat, mais nous avons la chance, nous les femmes, d'être ensemble pour se battre et lutter. Chaque jour nous devenons plus forte, plus indépendante, plus libre et au final, ces séries ne sont que l'échos de nos efforts.

Belle journée des droits des Femmes à toutes et à tous !


AJI Team - Alex', Julia et Izzy

Les séries citées ne sont pas les seuls exemples montrant la place de la Femme au sein de la société. Vous pouvez partager en commentaires d'autres séries intéressantes sur le sujet, que nous pourrons peut-être aborder dans un prochain article. Cette liste non-exhaustive n'est qu'une représentation de ce que nous connaissons et avons vu.

Sitographie :

  1. Historique des droits des femmes en France
  2.  I Love Lucy
  3. Féminisme : wikipedia
  4. I Love Lucy
  5. Répartition des jobs typiquement féminins et masculins
  6. Devious Maids
  7. Est-ce que les hommes et les femmes ont des jobs différents selon leurs différences biologiques ?
  8. La historia de las chicas del cable
  9. Las chicas del cable, le reflet d'une Espagne féministe et engagée
  10. Une ménagère qui ne ménage personne
  11. Felicity Huffman on her Desperate Housewives character
  12. Pitch Aims to be Catalyst for Women in Sports
  13. Jeux Olympes d'été : l'arrivée contestée des femmes
  14. Pierre de Coubertin et la place des femmes aux Jeux Olympiques
  15. No Girls Allowed : Why Aren't There Any Women in MLB ?
  16. Baker ends high school career
  17. Armée américaine : malgré la réforme, les femmes restent largement minoritaires
  18. Femmes et pilotes militaires dans l'armée de l'air
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